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pense un peu, écris beaucoup

10 septembre 2016

Passion, éphémère?

Est-ce une petite torture, est-ce du bonheur ?

Ma poitrine est serrée et mon plexus noué, mes poumons et ma gorge brûlent, puis se détendent. Tu me manques déjà, un jour sans te voir c’est déjà un jour de trop, une soirée qui n’en finit pas, j’ai faim sans avoir envie de manger, je suis fatiguée sans avoir sommeil…je cherche le calme en vain, comme Marguerite au rouet. Je brûle de cette passion… au moins 4 mois déjà, et toujours aussi vive. J’aimerai tant la consumer, me consumer, consommer cet amour tous les jours, pour me sentir calme, détendue et emplie, comme lorsque tu es avec moi.

Mais cet attachement fait peur, à moi, et j’imagine à toi.

Dois-je m’abandonner dans les bras d’un autre pour calmer ce feu, relativiser mon envie d’être avec toi, sous toutes les formes. Ta présence me calme.

Mais je ne veux pas t’appeler, tu m’as domptée…pas tout à fait, il me reste encore quelques forces pour ne pas succomber, résister à t’appeler, disparaître quelques temps, pour que je te manques tellement que tu sois là, à nouveau. J’ai l’impression en un jour de silence, que tu vas encore reprendre de la distance.

La distance est nécessaire et je l’apprécie aussi, je la provoque aussi malgré moi.

Je vais m’habituer à nouveau, mon cœur va se raisonner et se calmer.

Je vais reprendre mon rythme et ne plus t’attendre à nouveau. Je n’en suis pas encore tout à fait là.

Je voudrais me distraire de ma passion dans les bras d’un autre, mais en même temps, j’ai peur que si tu l‘apprends, tu t’éloignes.

 

Tes mots me touchent, t’ouvrent à moi et m’ouvrent à toi, c’est assez naturel.

Comment dire toutes ces émotions, cette intensité.

Elle s’exprime dans la journée, dans la joie, dans l’enthousiasme et l’énergie, mais qu’en faire ce soir, quand tout en moi se prive de toi, quand ton silence se fait douloureux.

"This too will pass"….Je sais que cela va passer, et je compte les mois, combien de temps va-t-elle durer, cette passion, et combien de temps vas-tu me faire attendre cette fois ?

Tout est aussi vif qu’il y a quelques mois. Ne souffle pas le chaud et le froid.

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